AAC - Jeunes adultes et circulation des biens culturels
Jeunes adultes et circulation des biens culturels Perspectives méditerranéennes
> Organisé par l’Université Paris 13 -
> Labsic LABEX ICCA 10, 11 et 12 septembre 2014 à l’Université Paris 13
> Date limite d’envoi des propositions : 6 janvier 2014
> AAC Jeunes adultes et circulation des biens culturels (54.24 KB 2014-01-04 11:44:12)
AAC - Territoires de la médiation
Montréal, Canada | 13-14-15 mai 2014
Colloque à l’occasion du congrès de l’ACFAS
Les territoires de la médiation Échelles, frontières et limites
Organisé par la Groupe de recherche en médiation culturelle
Date limite : 21 janvier 2014
1. JOURNÉES SCIENTIFIQUES ET FORUM PROFESSIONNEL
Le Groupe de recherche sur la médiation culturelle (GRMC) est un groupe de travail québécois créé en 2006 pour développer le champ d’expertise professionnelle et universitaire en matière de médiation culturelle. À l’occasion du 82e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) à Montréal, le GRMC s’associe au Centre interuniversitaire d’études sur les arts, les lettres et les traditions (CÉLAT), à la Division de l’action culturelle et des partenariats de la Ville de Montréal, et à l’organisme Culture pour tous. Ensemble, ils proposent le colloque « Les territoires de la médiation. Échelles, frontières et limites », qui se veut un carrefour de rencontre pour les chercheur_es, étudiant_es et professionnel_es intéressé_es par la médiation culturelle.
Deux journées scientifiques se tiendront les mercredi 14 et jeudi 15 mai 2014 à l’Université Concordia, dans le cadre de l’ACFAS. Elles prendront la forme de séances plénières et d’ateliers de communications. Ces journées seront précédées par un forum d’échanges et de partage avec le milieu culturel et artistique québécois, qui aura lieu le mardi 13 mai à la Société des Arts Technologiques (SAT).
2. OBJECTIFS DU COLLOQUE
Entre-deux, lien, transmission, mise en partage – la médiation culturelle se présente comme une philosophie d’action cherchant à renouveler les relations entre art, culture et société.
Situé à la lisière de l’éducation artistique et de la diffusion culturelle, le terme de « médiation culturelle » est entré dans le jargon de l’action culturelle dans les années 1990 sous l’impulsion de travaux français (Caillet, Caune, Lamizet). D’abord diffusé dans les sphères institutionnelles, ce paradigme a rejoint par la suite les réseaux de l’éducation populaire, de l’intervention sociale, de l’animation socioculturelle et des loisirs.
Ce terme n’a pas toujours d’équivalent à l’extérieur de la francophonie. En allemand, « kulturvermittlung » désigne une transmission pédagogique d’information et de découverte des arts, tandis qu’en italien la « mediazione culturale » réfère plutôt, comme dans la terminologie anglo-saxonne, aux phénomènes de transaction culturelle (traduction, négociation des réferents et des normes) qui sont caractéristiques des migrations territoriales (Mörsch et Chrusciel). Au néologisme peu employé de « art mediation », les locuteurs anglophones privilégient les expressions de « art education » (ou « learning »), « community arts » et « audience development ».
À partir des années 2000, au Québec, les milieux professionnels et universitaires se sont saisis de la notion de médiation culturelle (Fontan et Quintas, Bellavance et Dansereau, Bélanger et Jacob, Lacerte, Lafortune). Aujourd’hui, de nombreux organismes culturels et communautaires revendiquent le terme de médiation culturelle, tandis qu’une partie du milieu artistique et culturel affichent une méfiance, voire une opposition à cette approche.
Ce colloque propose un espace de débat et d’échanges afin de susciter de nouvelles pistes d’analyse et des réflexions originales. Ouvert aux contributions des chercheur_es, étudiant_es et professionnel_e, il vise d’une part à faire le point sur les expériences les plus innovantes de médiation culturelle, et d’autre part, à cerner les enjeux qu’elles suscitent.
3. AXES THÉMATIQUES
La question des territoires de la médiation culturelle suscite une pluralité d’analyses, tant sur le plan des enjeux théoriques que sur le plan des pratiques. Au sens géographique, le territoire d’action de la médiation culturelle se déploie en une multiplicité d’échelles (locale, régionale, nationale, internationale) qui s’imbriquent tout en maintenant leurs spécificités culturelles, sociales et administratives. Au sens des territoires professionnels, elle suggère une réflexion sur les frontières en jeu dans la délimitation des champs, des pratiques ou des métiers de la médiation culturelle. Sur le plan théorique, elle suscite une interrogation sur les limites de la médiation culturelle et sur ses capacités de critique réflexive.
Territoires géographiques. Dans les années 1970, les paradigmes du développement culturel et de l’aménagement du territoire ont propulsé la conception de la culture comme levier de développement territorial. À travers une série de textes officiels et de conférences , l’UNESCO a contribué à légitimer la notion de développement culturel en la définissant comme le « progrès de la vie culturelle d’une collectivité, ordonné à la réalisation de ses valeurs culturelles et lié aux conditions générales du développement économique et social » . Aujourd’hui, quelle est la place de la médiation culturelle dans une conception de la culture comme moteur de développement des territoires ?
A-t-elle un rôle à jouer dans le développement culturel aux échelles locales, nationales et internationales ?
S’articule-t-elle aux nouveaux paradigmes de l’Agenda 21 de la culture, du développement durable et des droits culturels promus par l’UNESCO ?
Comment la spécificité des différents territoires d’intervention oriente-elle les pratiques de médiation culturelle ?
Territoires professionnels. Les zones d’intervention et les registres de pratiques de la médiation culturelle se superposent fréquemment avec ceux de l’animation socioculturelle, de l’éducation et des arts interdisciplinaires. À tel point que l’ambition de transcender les frontières peut être perçue, non pas comme une innovation de la médiation culturelle, mais comme un empiètement malvenu. Certains artistes revendiquent en effet une distinction identitaire et professionnelle plus forte entre leurs pratiques et celles de l’intervention socio-culturelle . Quels sont les points de contact, les interfaces et les frontières entre les territoires de la médiation culturelle et ceux des autres pratiques professionnelles ?
La cartographie des pratiques actuelles de la médiation culturelle fait-elle apparaître une évolution des métiers ?
En insistant sur le volet de la mise en relation, de la communication et de la participation citoyenne, la médiation culturelle contribue-t-elle à produire, à légitimer et à diffuser une esthétique normative, relationnelle, interactionnelle et participative (Bishop) ?
Existe-t-il une esthétique politique de la médiation culturelle détachée des enjeux proprement artistiques ?
Territoires critiques. La notion de territoire suscite une interrogation sur les limites théoriques de la médiation culturelle. Conceptualisation inachevée, simple levier de promotion de la fréquentation, instrumentalisation de l’art au service d’une « réparation » du social, outil d’intégration dans le moule culturel dominant, faible prise en compte des enjeux de l’éducation populaire, déconflictualisation des rapports sociaux - les angles d’attaque sont multiples. Ces limites peuvent-elles être dépassées pour repenser le lien entre culture, art et politique ?
Quelles sont les utopies et idéologies qui sous-tendent la médiation culturelle et ses critiques ?
Quels processus de subjectivation culturelle, politique, individuelle et collective la médiation culturelle met-elle en œuvre ?
Comment interroger les notions d’identité collective, de participation et d’appropriation culturelle, angles morts au centre du discours auto-justificatif de la médiation culturelle ?
4. COMITÉ D’ORGANISATION
Nathalie Casemajor Postdoctorante, Institut national de la recherche scientifique - Centre Urbanisation Culture et Société (INRS – UCS)
Ève Lamoureux Professeure en histoire de l’art, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Marcelle Dubé Professeure à l’unité de travail social, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
5. PROPOSER UNE COMMUNICATION
Cet appel à communications est ouvert à toute proposition universitaire, étudiante et professionnelle pour une présentation lors des journées scientifiques qui auront lieu à l’ACFAS les 14 et 15 mai.
Chaque proposition sera évaluée par un comité scientifique en double aveugle. La sélection se fera sur les critères suivants : pertinence au regard des axes thématiques et qualité de la réflexion proposée.
Format des propositions : Nom et prénom
Fonction
Affiliation
Courriel
Titre
Résumé (2000 caractères espaces compris)
Bibliographie succincte
Biographie (5 lignes) Les formats acceptés sont Word et RTF.
Contact pour la soumission des propositions : mediationculturelleacfas@gmail.com
Date limite de soumission : 24 janvier 2014
Les réponses seront envoyées avant la fin février 2014.
6. INSCRIPTION À L’ACFAS
Veuillez noter que l’inscription à l’ACFAS est payante. Le comité d’organisation ne dispose pas de fonds d’aide au déplacement ou à l’inscription. Pour plus d’information sur les modalités et les frais d’inscription à l’ACFAS, consultez le site http://www.acfas.ca/
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AAC - Créativité et création sous contrainte
82ème Congrès de l’ACFAS / Université Concordia, Montréal, Canada 12-16 mai 2014
Titre du colloque Injonction de créativité et création sous contrainte : parallèles entre secteur culturel et monde du travail à l’épreuve du numérique
> AAC complet : AAC - Créativité et création sous contrainte (89.91 KB 2014-01-04 11:35:24)
> Responsables scientifiques : Yanita ANDONOVA, Université Paris 13, LabSIC Jonathan ROBERGE, Institut national de la recherche scientifique, UCS Anne-France KOGAN, Ecole des Mines de Nantes, LEMNA Carsten WILHELM, Université de Haute-Alsace, CRESAT
La créativité est souvent associée aux idées d’œuvre artistique, d’imagination, d’inventivité, de talent et de virtuosité propres au secteur culturel. Mais qu’est-ce qu’être créatif au travail, au bureau, dans l’open space, dans l’atelier ou devant sa caisse de supermarché ? Nous proposons d’interroger la thématique de la créativité en explorant les parallèles entre le monde du travail et le secteur culturel, grâce au rôle joué par le numérique. En effet, la tension entre la figure individuelle du créateur et la dimension collective de l’organisation innovante est fondamentalement revisitée par les technologies de l’information et de la communication (TIC) et ce, que ce soit dans le monde de l’art, de l’entreprise et des industries créatives. En quoi les usages de ces technologies renouvellent-ils ce questionnement ? Comment réinterrogent-ils la dimension collective de la création ?
Dans le champ culturel, les grandes figures de créateurs sont les peintres, sculpteurs, acteurs, danseurs, créateurs de mode, etc. L’artiste, considéré souvent comme une icône, est celui qui se joue des frontières et recombine les supports. Les technologies numériques le lui permettent, comme dans le cas du Net Art (Vidal, 2008), mais exigent aussi de nouvelles compétences (celle de plasticien-vidéaste par exemple). Comment s’articulent savoir-faire techniques et production artistique ? Comment s’organisent les « collectifs d’artistes » ? En quoi se distinguent-ils ou non des organisations du monde professionnel ? En quoi ces productions collectives et polyvalentes reconfigurent-elles le métier d’artiste et la figure du créateur et de l’auteur ? Qui définit le statut de la « création » ? Les industries culturelles ont su s’adapter au numérique, à des degrés différents, pour créer et renouveler leurs produits, que ce soit pour la production de jeux vidéo ou de séries télévisées (Tremblay, 2008 ; Bouquillon & Combès, 2011). En quoi, les modes d’organisation de ces nouvelles industries se retrouvent-elles dans l’entreprise ? Les œuvres numériques sont-elles si complexes qu’elles exigeraient un mode de conception et de management spécifique ?
Dans le cadre de l’entreprise, on s’intéresse à l’innovation (Alter, 2000), à la création planifiée, aux brevets et aux ateliers créatifs (brainstorming). Cette terminologie, qui met l’accent sur la méthode et le résultat, mérite d’être interrogée. L’impératif gestionnaire impose toujours plus de règlements, normes, revendications comptables et évaluations. Peut-on répondre individuellement à une exigence de créativité dans une organisation qui doit avant tout conserver les règles qui la font exister ? Comment concilier ces impératifs avec l’exigence de créativité ? Quelles sont les relations dans l’entreprise entre l’injonction à l’innovation, l’impératif de changement et la créativité ? La figure du créateur, mise en avant dans le champ culturel, peut-elle exister dans le monde essentiellement normatif du travail ? Depuis l’avènement du numérique, de la collaboration à distance et le culte de l’urgence (Aubert, 2003), où et quand se situe l’acte créatif ? Peut-on créer sous contrainte ? Peut-on créer sans contraintes (Vacher, 2013) ?
L’injonction à la créativité des individus est une des caractéristiques du nouvel esprit du capitalisme (Boltanski et Chiapello, 1999) et reste d’actualité dans un monde où l’innovation est au cœur des enjeux de compétitivité des organisations. Cependant, la diffusion continue des TIC accompagne une logique gestionnaire de changements permanents (Metzger, 2011) sous couvert de crise économique et où la communication incite au sensationnel et à l’éphémère. La temporalité individuelle, collective et organisationnelle est ainsi bousculée, éclatée, rétrécie (d’Almeida, 2001 ; Rosa, 2005/2012). Exigences de productivité et créativité peuvent-elles être compatibles ? Les objets numériques, permettant des formes collaboratives étendues, favorisent-elles la créativité collective (Pène, 2005) ? Il faut dès lors interroger la relation entre créativité et innovation (Akrich, Callon, Latour, 2006). La mise en réseau, rendue possible par le numérique et qui sous-entend l’idée d’une contribution étendue pour faire émerger de nouvelles idées, implique-t-elle nécessairement innovation ? Par exemple, le discours marketing sur les réseaux sociaux d’entreprise reprend les arguments d’une mise en connexion des individus au service d’une intelligence collective. Qu’en adviendra-t-il dans la durée ?
En somme, le colloque est un questionnement sur l’injonction de créativité et la créativité sous contrainte en comparant les mondes artistique et du travail face à l’omniprésence des TIC. Notre objectif est d’observer de près dans ces deux mondes professionnels les processus créatifs, les attentes correspondantes et la manière dont le numérique intervient.
Soumission d’une proposition : Toute proposition de communication devra être envoyée au plus tard le 1er février 2014, aux deux adresses suivantes : yanita.andonova@gmail.com et carsten.wilhelm@uha.fr L’objet du courriel sera intitulé : Proposition ACFAS 2014
La proposition devra être rédigée en langue française et doit comporter les éléments suivants : Première page : - le titre de votre communication - un résumé (10 lignes maximum) en format Times New Roman, caractère 12, interligne simple - 5 mots-clés - Nom et prénom du/des auteur(s), institution de rattachement, adresse postale, numéro de téléphone, courrier électronique
Deuxième page (anonyme) : - le texte de la proposition doit comporter 5 000 signes espaces compris en format Times New Roman, caractère 12, interligne simple - une bibliographie (1 page maximum)
Les propositions de communication feront l’objet d’une évaluation en « double aveugle » par les membres du comité scientifique, dont la décision sera rendue le 25 février 2013.
Calendrier : Date limite d’envoi des propositions 1er février 2014 Evaluation des proposition février 2014 Décision du comité scientifique 25 février 2014 Programme définitif du colloque mars 2014 Tenue du colloque 12 et 13 mai 2014
AAC - TNIC et religions
TNIC & religions : enjeux communicationnels, économiques et géo-politiques
> AAC complet : AAA Religion et TNIC (141.01 KB 2014-01-04 11:05:51)
> Contact : David Douyère, david.douyere@gmail.com
Les religions, se formant de la communication et de la transmission de l’information, dogmatique et rituelle, ainsi que de la suggestion qu’elles opèrent de la présence du divin, ont utilisé l’ensemble des moyens d’information et de communication, dès leur naissance. Ceux-ci ont contribué à construire un espace de signification socialement partagé et à accroître leur emprise, par le texte, le rite, le discours et l’image (ou son absence), suscitant ou mettant à distance l’affect, invitant à une communication avec des êtres non visibles, contribuant, par cette diffusion, à une régulation de l’espace social, fortement différencié et structuré. Les technologies numériques de l’information et de la communication (TNIC) sont mobilisées aujourd’hui de la sorte par des groupes religieux, des mouvements spirituels et des sectes pour mettre en circulation des prières, transmettre des informations pour la pratique rituelle, diffuser une connaissance juridique, enseigner ou apprendre le rituel et le dogme, partager des interprétations, donner à voir des signes, des images ou des événements, et inviter à les rejoindre... Si elles ne forment pas nécessairement une « cybereligion », reliées qu’elles sont à des ensembles de pratiques, à des corpus législatifs et rituels, et à des institutions, les TNIC produisent néanmoins un accompagnement info-communicationnel de la pratique ou de la croyance religieuse dont certains fidèles, le plus souvent pratiquants, disposent. Ces dispositifs techniques accompagnent manifestement le développement ou la récession de certaines religions ; elles en modifient parallèlement la visibilité et la représentation. Si les TNIC renouvellent l’apologétique et la propagande religieuses, au moins dans la forme, quand textes ou images de la tradition sont repris et rediffusés sur ces supports, elles peuvent être les outils d’un nouveau prosélytisme, visant d’autres catégories de population. Les TNIC peuvent également être perçues comme transformant la relation que les religions entretiennent à leur « savoir » propre, autrefois difficilement accessible, au prix d’années d’études, et au « mystère » qu’elles annoncent ou décrivent et auquel elles introduisent (mystagogie, initiation…) : les TNIC, en effet, publicisent, quand les religions ont pu constituer des espaces progressifs, normés et restreints permettant l’accès de seulement quelques-uns à l’information et à la connaissance juste du divin. Ce numéro de tic&société entend donc rassembler des travaux de recherche, clairement positionnés, notamment sur le plan méthodologique et par rapport à l’objet étudié (la position du chercheur se trouvant identifiée), qui investiguent la façon dont les religions, les sectes, les mouvements spirituels ainsi que les croyants, mobilisent les TNIC. L’accent sera ici porté tant sur les dispositifs eux-mêmes, dans leur prétention communicationnelle, et leurs usages, que sur les stratégies dans lesquelles ils s’inscrivent, la mobilisation à laquelle ils invitent et les enjeux économiques et politiques qu’ils manifestent.
Calendrier et modalités de soumission Les contributions peuvent être soumises en français, voire en anglais, en allemand ou en espagnol (mais dans ce cas accompagnées d’un résumé de 3 000 caractères en français). Les textes doivent comprendre environ 40 000 caractères espaces comprises. Les auteurs sont invités à respecter les consignes concernant la mise en forme du texte (consignes disponibles sur le site de la revue, à la page http://ticetsociete.revues.org/90). Les manuscrits feront l’objet de deux évaluations selon la procédure de lecture à l’aveugle. Les contributions en anglais, en allemand et en espagnol seront évaluées puis traduites en français dans la mesure du possible (à charge de l’auteur). La date limite de soumission des articles est fixée au 1er mars 2014. Les textes doivent être envoyés à l’attention de David Douyère, coordonnateur de la thématique de ce numéro, à l’adresse suivante : david.douyere@gmail.com. Il est toujours possible de proposer des textes hors thème. Nous nous réservons toutefois le droit, soit de les diffuser dans la rubrique « Varia », soit de les conserver pour un prochain numéro thématique. Merci, dans ce cas, d’envoyer les textes à l’adresse suivante : ticetsociete@revues.org.
AAC - Dimension de genre ESSACHESS
Appel à contributions pour le volume 7, n° 2(14)/ 2014 ESSACHESS – Journal for Communication Studies www.essachess.com
La dimension de genre dans les discours, organisations et pratiques médiatiques
Coordination du dossier : Margreth LŰNENBORG (Directrice du Centre International du Journalisme, Université Libre, Berlin, Allemagne) et Daniela ROVENTA-FRUMUSANI (Directrice du Département d’Anthropologie culturelle et Communication, Université de Bucarest, Roumanie)
Appel à contributions complet : ESSACHESS Dimension de Genre (359.48 KB 2013-12-18 10:34:29)
En utilisant la notion de genre comme principe transversal sous-tendant toutes les composantes de la vie sociale : travail, famille, religion, migration, recherche, etc., nous nous proposons au travers de ce dossier de mettre en exergue la dimension sexuée de la vie sociale, aspect majeur longtemps ignoré (très peu de chercheurs parmi lesquels Marcel Mauss ont considéré la division par sexes comme matrice fondamentale alors que la plupart des sciences, de la sociologie à la médecine étaient gender blind). La « liquidité de la société moderne » (Bauman) a marqué aussi le concept de genre se situant entre « entre sexe social », « rapports sociaux de sexe » ou « différence de sexes » entendue comme différence socioanthropologique construite et disséminée à travers les normes et les coutumes. Entré de plain-pied dans les sciences sociales (d’abord la sociologie et l’histoire), le genre s’édifie conceptuellement dans le vaste champ des théories féministes (universalistes, différentialistes, marxistes, radicales, déconstructionnistes,culturalistes, queer) comme « valence différentielle « (F. Héritier) qui fournit une / des perspective(s) sur « la genèse et la transmission des inégalités et hiérarchies sexuées et sexuelles » (I. Thery, 2010). L’approche en termes de genre représente un changement paradigmatique dans le sens de T. Kuhn puisqu’elle implique la transformation radicale des représentations sociales, des valeurs et normes collectives, transformation connexe à la démocratisation des sociétés et à la promotion du principe d’égalité. « Le genre est une division des sexes socialement imposée. Il est le produit des rapports sociaux de sexualité. Les systèmes de parenté reposent sur le mariage. Ils transforment donc des mâles et des femelles en « hommes » et en « femmes », chaque catégorie étant une moitié incomplète qui ne peut trouver sa plénitude que dans l’union avec l’autre. » (G. Rubin, 1998 : 48). En accord avec la méthodologie féministe rompant avec la recherche « objective » pour utiliser la grounded theory enracinée dans le terrain – l’observation et le recueil de données in situ, ce dossier s’intéresse également à interroger toutes les expériences oubliées ou refoulées afin d’éclairer trois univers essentiels : l’économique, le politique et le scientifique dans leurs images et stéréotypes médiatiques. Puisque « parler n’est jamais neutre » pour reprendre une citation de Luce Irigaray, on pourrait dire que les enjeux liés à l’usage de la langue et du discours dans les médias « au féminin » sont aussi importants que la présence / absence des femmes dans les mainstream / malestream media (surtout dans les news). Les théoriciennes féministes affirment qu’il serait possible de créer de nouvelles formes de pensée féminine en transformant les structures mêmes du système traditionnel de pensée, car « il ne suffit pas de changer telle ou telle chose dans l’horizon qui définit la culture humaine, mais bien de changer l’horizon lui-même » (L. Irigaray, 1992 : 36). Or, ce changement d’horizon comprend aussi bien le changement du message, le changement de la production médiatique et bien évidemment le changement du public . En reprenant le concept de performativité du genre (J. Butler 1990, 1993) on réaffirme la nécessité d’aller au-delà des concepts essentialistes de « féminité » et de « masculinité ». Comment peut-on analyser les concepts d’écriture journalistique, d’articulation production / interprétation des messages journalistiques à travers le prisme du genre ? Quelle est la relation entre les images médiatiques, les pratiques journalistiques et la construction sociale du genre ? Angela McRobbie (2009) aborde de manière critique la modalité dans laquelle les approches originales du féminisme et surtout les « rapports sociaux de sexe » ont été incorporés et instrumentalisés dans la popular culture au seuil du troisième millénaire. Il nous semble légitime d’examiner les rapports qu’entretiennent la culture media et l’ordre du genre. Les recherches anglophone et francophone conceptualisent de manière différente le champ des gender studies. Dans ce contexte, ce numéro de la revue Essachess – Journal for Communication Studies tente de rassembler ces cadres théoriques distincts afin d’offrir un tableau de l’actualité de la recherche sur le genre.
Dates importantes : – 15 février 2014 : envoi de la proposition d’article sous forme d’un résumé d’environ 2500- 3500 signes espaces compris (comportant 5 mots clés et bibliographie sélective récente) ; – 30 mars 2014 : notification des résultats ; – 15 juillet 2014 : soumission intégrale de l’article ; – 30 septembre 2014 : acceptation définitive de l’article. Les articles devront comprendre entre 20 000 et 25 000 signes espaces compris. Ils peuvent être soumis en français ou en anglais et doivent être accompagnés d`un résumé en français et en anglais (200-250 mots), de 5 mots clés, des noms, ainsi que des affiliations et adresses e-mail de tous les auteurs.
Les articles et questions complémentaires doivent être adressés à : essachess@gmail.com
Les auteurs dont les articles auront été acceptés en seront avisés par e-mail. La revue sera publiée le 23 décembre 2014.
ESSACHESS Dimension de Genre (359.48 KB 2013-12-18 10:34:29)
ESSACHESS Dimension de genre Engl (322.05 KB 2013-12-18 10:36:14)
AAC - JE Innovations technologiques en contexte professionnel
Journées d’étude LOUSTIC – PREFics !EA !4246 ! 26 et 27 juin 2014
APPEL A COMMUNICATION
Innovations technologiques en contexte professionnel. Continuités et ruptures dans les conceptions et les pratiques
Date limite d’envoi des propositions : 31 janvier 2014 à minuit.
Appel à communication : AAC JE Loustic (1.22 MB 2013-12-17 15:30:37)
AAC - Politiques de développement
Appel à communication
« Approches transversales des politiques de développement »
Le CEDIMES-France, l’Université d’Aix-Marseille et le CEREGMIA organisent une conférence internationale, 14 février 2014, sur les approches transversales des politiques de développement. La conférence sera organisée sous la forme de deux conférences plénières par des spécialistes mondiaux des questions de développement et de sessions parallèles sur la base des présentations d’auteurs. Les champs disciplinaires couvrent toutes les sciences humaines.
Conférenciers invités : Michel Aglietta, Conseiller scientifique au CEPII (TBC) Dominique Méda, Professeur à l’Université Paris-Dauphine
Objectifs visés Le développement d’un pays pauvre est un processus complexe à appréhender parce que les problèmes mêlent plusieurs disciplines des sciences humaines. En économie, s’est développée depuis quelques années un champ disciplinaire qualifié d’économie politique du développement, croisant les méthodes de l’économie, des sciences politiques et de la sociologie. Mais cette approche demeure insuffisante, en raison du rôle important des autres sciences humaines, de la psychologie à l’anthropologie. Les objectifs du workshop sont donc les suivants :
- Valoriser le pluralisme des démarches et des outils scientifiques permettant de comprendre les stratégies de développement retenues dans les économies les plus pauvres de la planète. Par stratégies de développement, on entend les comportements retenus à l’échelle individuelle ou collective pour réduire la pauvreté et lutter contre les maux du sous-développement : guerre, famines, problèmes de santé, absence de biens mondiaux, etc.
- Croiser les interprétations des différents champs disciplinaires des sciences humaines : science économique, sciences politique, psychologie sociale, histoire, gestion, communication, anthropologie, sociologie, géopolitique.
- Comparer les stratégies d’acteurs individuels, des groupes, des Etats, des lobbys, des minorités, des institutions internationales.
- Comprendre le poids des contraintes économiques, culturelles, géopolitiques, sociologiques, le rôle de l’histoire, des idéologies.
Les thématiques Les papiers porteront sur tous les aspects des politiques favorisant ou au contraire freinant le développement des pays pauvres, en abordant la question sous un angle pluridisciplinaire, mêlant au moins deux disciplines des sciences sociales. La démarche pourra être théorique, empirique, concerner des cas pratiques, s’appuyer sur des enquête de terrain, être prospective, porter sur des aspects institutionnels, des analyses comparatives. Les champs géographiques couvriront l’Afrique, l’Asie et les pays d’Amérique Centrale et Latine.
Soumission Les auteurs intéressés peuvent soumettre un papier. Le seul critère de sélection sera la rigueur scientifique. Les soumissions doivent comporter un papier finalisé. Celles ne comportant qu’un résumé seront rejetées. Sur la première page de chaque papier devront figurer les noms des auteurs, leur affiliation institutionnelle, leur adresse professionnelle, leur email et coordonnées téléphoniques, un résumé en 100 mots, 3 ou 4 mots clefs. Les papiers seront rédigés en français ou en anglais. Les soumissions sont à adresser au plus par email à gilles.dufrenot@univ-amu.fr en mettant en objet « colloque ATPD ».
Comité Scientifique Claude Albagli, Institut CEDIMES Patricia Augier, Aix-Marseille Université et AMSE Alain Bienaymé, Université Paris Dauphine Marion Dovis, Aix-Marseille Université et AMSE Gilles Dufrénot, Aix-Marseille Université et AMSE Elisabeth Du Réau, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 Michel Herland, CEREGMIA ET GREQAM Anne-Marie Laulan, Institut des Sciences de la Communication du CNRS Thérèse Locoh, Insitut National d’Etudes Démographiques Kinvi Logossah, Université des Antilles et de la Guyane Alexandru Minea, Ecole d’Economie de Clermont-Ferrand Claude N’Kodia, Banque Africaine de Développement Mustapha Sadni-Jallab, Organisation Mondiale du Commerce Jean-Charles SIDA, Institut CEDIMES
AAC - Publics imaginés et réels internet
Appel à contributions pour un dossier de communication.revues.org Revue du département d’information et de communication de l’Université Laval Les publics imaginés et réels des professionnels d’Internet
AAC Publics imaginés ou réels des professionnels d’internet (122.89 KB 2013-12-17 14:45:23)
Numéro thématique coordonné par Henri Assogba (Université Laval - GRICIS), Alexandre Coutant (Université de Franche- Comté, ELLIADD-OUN), Jean-Claude Domenget (Université de Franche- Comté, ELLIADD-OUN) et Guillaume Latzko-Toth (Université Laval, LabCMO)
La dialectique entre publics imaginés et publics réels est à l’oeuvre dans toute construction d’un public. Dans les conceptions ethnographiques des publics des médias de masse, ces derniers restent une fiction imprévisible et hétérogène. Avec l’essor d’Internet puis des médias numériques dits sociaux, les dénominations et les représentations des collectifs associés à un dispositif restent ambiguës, nécessitant de distinguer les principes de jugement et d’appréciation des différentes instances qui les qualifient (médias de masse, chercheurs, plateforme, usagers eux-mêmes). À titre d’exemple, concernant les publics d’usagers de Twitter, les figures du twitto, de l’usager contributif, de l’abonné ou de l’expert doivent être distinguées, afin de saisir les mécanismes de construction sociale de ces représentations. Cette ambiguïté relève d’un phénomène de brouillage des frontières entre les concepts liés au public comme ceux de communauté, de collectif, d’usager ou encore d’audience. Ces derniers sont issus de traditions de recherche distinctes (approches de la réception, sociologie des publics, sociologie des usages, etc.) qu’il s’agit de faire dialoguer. Les concepts de public, de communauté, de réseau social ont en effet été analysés comme trois figures du collectif qui s’enchevêtrent. De même, si une convergence est apparue entre public et usager, il reste nécessaire de dépasser la dichotomie entre public et audience. Lorsque l’intérêt porte spécifiquement sur une instance loin d’être homogène comme les professionnels d’Internet, la représentation du public relève d’enjeux professionnels qui détermineront la forme des interactions et services qu’ils proposeront. Par professionnel d’Internet, nous entendons toute personne (ou organisation) qui conçoit des produits et messages pour Internet, dans le cadre de logiques de métiers et/ou à des fins commerciales. Quant au choix de centrer notre questionnement sur Internet — plutôt que sur les médias numériques ou tout simplement « le numérique », il vise à mettre au premier plan l’infrastructure technique qui est à la fois l’objet et le support de l’activité des acteurs considérés.
Qu’ils soient entrepreneurs désirant tirer parti des opportunités de la nouvelle économie, journalistes s’interrogeant sur les nouveaux formats de l’information, chargés de communication externe envisageant Internet comme un support pour leurs stratégies commerciales, pouvoirs publics réfléchissant aux moyens de stimuler une démocratie plus directe ou d’éduquer aux contextes inédits d’une vie de plus en plus connectée, les professionnels d’Internet agissent selon certaines conceptions de ce que sont les usagers d’Internet. Elles se révèlent souvent fortement éloignées de ce que les chercheurs sur les usages mettent à jour. Il en résulte un taux d’échec élevé dans les démarches engagées : plus de 90% des sociétés innovantes de la nouvelle économie sont des échecs commerciaux, plus de 60% des applications proposées sur l’App Store n’ont jamais été téléchargées, les démarches de démocratie électronique attirent rarement plus de 10% de la population à laquelle elles s’adressent, les consommateurs d’information souscrivent peu aux offres payantes des journaux, etc. Une meilleure compréhension des logiques d’usage associées aux différentes figures d’usager d’Internet retrouvées selon les contextes, terminaux et services aiderait à limiter ces risques d’échecs, en permettant d’envisager des dispositifs plus adaptés à leurs publics réels et/ou présentant une plus grande valeur d’usage à leurs yeux.
Soumission d’une proposition d’article : Les propositions d’article ne doivent pas dépasser 1200 à 1500 mots (bibliographie non comprise). Elles présenteront le titre, l’axe dans lequel s’insère de façon préférentielle cette proposition, la problématique, la méthodologie adoptée et les principaux résultats qui seront développés. La proposition doit être anonymisée. L’auteur indiquera ses noms, institution d’appartenance et coordonnées directement dans le courriel. La longueur de l’article final, si la proposition est retenue, sera de 40 à 60 000 signes, espaces non compris (ceci inclut les notes mais exclut la bibliographie).
Merci d’envoyer vos propositions par courrier électronique aux quatre coordinateurs : henri.assogba@com.ulaval.ca alexandre.coutant@univ-fcomte.fr jean-claude.domenget@univ-fcomte.fr guillaume.latzko-toth@com.ulaval.ca
La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par courriel.
Calendrier : • Date limite d’envoi des propositions d’articles : 3 février 2014 Les propositions seront évaluées par le comité scientifique en regard de leur pertinence pour le dossier thématique et de leur qualité scientifique. • Notification d’acceptation ou de refus : 14 mars 2014 • Envoi des articles complets : 16 juin 2014 Chaque article sera évalué en double aveugle par un comité de lecture indépendant. L’équipe éditoriale de la revue Communication décidera, à la lumière des fiches d’évaluation, de l’acceptation en l’état, de la demande de modifications ou du rejet. • Retour aux auteurs sur l’article : 15 septembre 2014 • Remise de l’article final : 14 novembre 2014
AAC Publics imaginés ou réels des professionnels d’internet (122.89 KB 2013-12-17 14:45:23)
AAC - Espace public et communication de la foi
2e Colloque International ComSymbol Espace public et communication de la foi A l’Université Paul Valéry de Montpellier 3 Centre Universitaire du Guesclin de Béziers, Les 2-3 juillet 2014 Béziers, France
> Responsable scientifique Prof. dr. dr. Stefan BRATOSIN, Université Paul Valéry de Montpellier 3
Les pratiques religieuses et la société connaissent actuellement de profondes transformations où la nouveauté des contextes met résolument en cause les modèles connus. Les acteurs religieux, sociaux, politiques, scientifiques, économiques, etc. sont, dès lors, contraints inéluctablement à prendre en compte la créativité et l’inventivité dans le domaine de la communication de la foi et à se poser de nombreuses questions de fonctionnement institutionnel et organisationnel. Ce colloque se propose, d’une part, d’identifier l’actualité des problèmes majeurs posés par la communication de la foi et, d’autre part, de rassembler les éléments de réponse apportés par des chercheurs qui s’intéressent à ce sujet quelque soit leur approche disciplinaire. A titre indicatif, mais non exhaustif, une attention particulière sera accordée aux communications concernant : -‐ héritages des pratiques historiques de communication de la foi ; -‐ communication de la foi dans une société sécularisée ; -‐ médias, nouveaux médias, nouvelles technologies et la communication de la foi ; -‐ communication de la foi et pluralisme religieux et/ou sociétal ; -‐ communication de la foi face à la revendication d’autonomie et à la méfiance de l’institution ; -‐ moyens à l’oeuvre pour rendre religieuse la culture et/ou rapports qu’entretiennent la foi et la culture ; -‐ communication de la foi comme patrimoine et patrimoine pour communiquer la foi ; -‐ cadre scolaire et acquisition de valeurs religieuses et/ou leur mise en pratique ; -‐ communication de la foi et liberté individuelle ; -‐ société laïque et activités pastorales d’éveil de la foi, d’initiation, d’accompagnement ; -‐ communication de la foi adaptée aux besoins des jeunes, à leur culture et à leur monde ; -‐ communication de la foi et violence ; -‐ communication de la foi et alimentation, vêtements, fêtes, loisirs, sport, vacances, etc.
Il est attendu de pouvoir mettre en perspective des expériences de communication de la foi dans les différentes structures et organisations religieuses et laïques de la société ; recenser les nouvelles modalités de communication de la foi et le rôle qu’elles peuvent jouer dans les divers types de communautés ; interroger le rôle de la communication de la foi dans l’évolution des pratiques symboliques notamment en tant qu’articulation entre sacré et profane et dans l’interaction avec l’Etat ; évaluer l’impact ou la portée de la communication de la foi comme facteur de dynamisme dans l’intervention sociale. Le colloque est ouvert aux scientifiques de toute discipline ainsi qu’aux professionnels de la communication de la foi.
Dates importantes 10 Février 2014 : envoi de la proposition d’article sous forme d’un résumé d’environ 350-400 mots espaces compris comportant 5 mots clés en anglais ou en français. La proposition doit être accompagnée des noms, affiliations et adresses e-mail de tous les auteurs. 1er Mars 2014 : notification des résultats par email 15 Mai 2014 : soumission intégrale de l’article Les propositions et les questions complémentaires doivent être adressées à : comsymbol2014@gmail.com Les auteurs dont les propositions auront été acceptées en seront avisés par e-mail. Toutes les propositions feront l’objet d’une évaluation en double aveugle.
Site du colloque http://comsymbol2014fr.wordpress.com/ Pour des plus amples détails consultez le site du colloque qui sera mise à jour régulièrement Lieu du colloque : Université Paul Valéry de Montpellier 3, Centre Universitaire du GUESCLIN Béziers, France http://beziers.upv.univ-montp3.fr/
AAC Espace public et communication de la foi (442.87 KB 2013-12-17 14:29:29)
AAC - Jeunes et médias
Colloque international Les jeunes : acteurs des médias Participation et accompagnements à Lyon le Vendredi 11 avril 2014 Appel à communication Date limite de réception des propositions : 5 janvier 2014
> AAC Jeunes et médias (360.14 KB 2013-10-23 09:40:45)
Le colloque international « Les jeunes acteurs des médias, participation et accompagnements » sera l’occasion de questionner et d’explorer les pratiques médiatiques des jeunes et les modes d’accompagnement qui leur sont associés. Sont attendues à la fois des communications reposant sur des enquêtes de terrains originales et/ou s’attachant à interroger les enjeux théoriques liés à ces problématiques. Une attention particulière sera portée aux communications permettant d’engager des comparaisons à une échelle internationale.
Les propositions de communication seront soumises avant le 5 janvier 2014 sous forme de résumé en français ou en anglais (5 000 signes maximum, espaces compris, Times New Roman, police 12, interligne simple, avec 8 références maximum, 5 mots-clés, un titre) à l’adresse jeunesetmedias.events@gmail.com. Elles seront évaluées en double aveugle par le comité scientifique en fonction de leur pertinence avec le thème du colloque et de leur intérêt scientifique. Une sélection de communications sera regroupée dans une publication scientifique dont les modalités seront précisées ultérieurement.
CALENDRIER Clôture des soumissions : 5 janvier 2014 Notification d’acceptation : 20 janvier 2014 Colloque : 11 avril 2014 Envoi des textes pour évaluation : 11 mai 2014 Notification de l’évaluation : 30 juin 2014 Remise des textes définitifs : 30 septembre 2014 Publication prévue : printemps/été 2015
CONTACTS Marlène LOICQ – Présidente du Centre d’études sur les Jeunes et les Médias – GRHIS, Université de Rouen – marleneloicq@gmail.com Florence RIO – Gériico, Université Lille 3 – florence.rio@univ-lille3.fr Infos sur www.jeunesetmedias.fr
AAC Colloque scientifique LUDOVIA 2014
> Appel à communications Colloque scientifique Ludovia 2014 25 au 28 août 2014 à Ax les Thermes – Ariège (09) – France,
> sur le thème : Les objets numériques : création et consommation
> L’appel à communications est ouvert jusqu’au jeudi 16 mars 2014.
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> APPEL A COMMUNICATIONS - LUDOVIA 2014
> Pour sa dixième édition, le Colloque Ludovia, lieu d’échanges et de
> réflexions, poursuit son exploration des problématiques posées par le
> multimédia dans les pratiques éducatives et/ou ludiques. Que ce soit en
> production ou en réception, les réalisations sont des creusets de synergies
> convoquant des approches pluridisciplinaires (arts, informatique, sciences de
> l’éducation, sciences cognitives, sciences de l’information et de la
> communication, etc).
> Après les problématiques de l’immersion (2006), de la convivialité (2007), du
> « faire soi-même » (2008), « espace(s) et mémoire(s) » (2009), « interactivité
> et interactions » (2010), de la mobilité (2011), du plaisir (2012), de
> l’imaginaire (2013) nous proposons pour l’édition 2014 le thème : Les objets numériques : création et consommation
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AAC - Communication électronique, cultures et identités
COLLOQUE INTERNATIONAL
IUT du Havre – Département Information-Communication CIRTAI IDEES (UMR6228) – Université du Havre
11, 12 et 13 juin 2014
APPEL A COMMUNICATION
COMMUNICATION ELECTRONIQUE, CULTURES ET IDENTITES (CECI)
Après 2010 (La communication électronique en situations mono et plurilingues – Formes, Frontières, Futurs) et 2012 (La communication électronique dans la société de « l’information »), nous organisons en 2014 un troisième colloque international sur la communication électronique au Havre. Cette manifestation scientifique se déroulera dans les locaux de l’IUT (Quai Frissard- Le Havre, France), comme lors des précédentes éditions, et elle sera l’occasion de fêter les 20 ans du Département Information-Communication. Si nous souhaitons continuer de mobiliser les chercheurs sur cette thématique qui est au cœur des préoccupations de l’équipe organisatrice (http://www.cirtai.org/spip.php?article1898), c’est parce que la communication électronique est, plus que jamais, une activité sociale, sociétale essentielle. En effet, la communication électronique, qui consiste en l’échange d’informations de natures variées et sous des formes diverses à l’aide des Technologies de l’Information et de la Communication (désormais TIC), permet de/conduit à « laisser » des traces numériques, consciemment ou non, de son passage et/ou de son activité. L’Homme-Trace converse aujourd’hui avec une grande variété d’interlocuteurs, il prend la parole publiquement sur les réseaux et s’empare de toutes les TIC renégociant les usages comme les pratiques. Ce phénomène, ce pluri-usage numérique génère une plurisémioticité des échanges, un plurilinguisme, un pluriculturalisme qui ont tous des effets sur l’identité des interlocuteurs/interscripteurs. C’est en tenant compte de ces constats que nous avons décidé de structurer la réflexion à partir de 4 niveaux. Nous proposons ainsi de réfléchir 1) à la place de l’individu (notamment au travers de son rapport au corps et aux « espaces » qui l’entourent) en situation de communication électronique ; 2) à la manière dont ceux qui reçoivent et qui organisent les savoirs perçoivent et exploitent l’outil communication électronique ; 3) aux nouveaux rapports que les usages numériques politiques instaurent (de l’Homme au citoyen) ; 4) aux effets de la communication électronique sur les entreprises, les marques.
Proposition de communication Pour chaque proposition de communication, le texte devra comporter : - le titre de la communication, - un résumé de 3 500 caractères espaces compris, - l’inscription dans l’un des 4 axes proposés, - les coordonnées personnelles et l’affiliation institutionnelle de l’auteur.
Les propositions devront nous parvenir pour le 31 janvier 2014 à l’adresse suivante : soumission@colloquelehavre2014.org
Elles seront évaluées, en double aveugle, par les membres du comité scientifique. Les langues du colloque sont le français et l’anglais.
De plus amples renseignements seront disponibles à l’adresse suivante : www.colloquelehavre2014.org
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AAA - Discours de l’action collective
Appel à contributions
« Le(s) discours de l’action collective »
Le numéro 14 de la revue Argumentation et Analyse du Discours, dont la publication est prévue pour avril 2015, est placé sous la direction d’Eithan Orkibi (Ariel, ADARR)
Appel à articles complet : Discours de l’action collective (373.76 KB 2013-11-06 18:30:31)
Argumentaire : Du « printemps arabe » au mouvement de « Occupy Wall Street » aux États-Unis, des tentes dressées dans les rues d’Israël aux manifestations sociales en Espagne et en Grèce, du mouvement « Femen » en Ukraine aux grèves contre la réforme des retraites en France – le monde autour nous ne cesse de bouger. Et la parole protestataire fait désormais l’objet de multiples recherches. Aux États-Unis, depuis les années 1960, tout un courant scientifique s’est consacré à l’exploration systématique de la « rhétorique des mouvements sociaux ». Dans l’espace francophone, de manière plus dispersée, les sciences de langage ont vu naître des travaux non moins éclairants tels que (pour n’en citer que quelques exemples) ceux de Jacques Guilhaumou sur le discours révolutionnaire, de Maurice Tournier sur les mots de la lutte sociale, ou de Marc Angenot sur les enjeux idéologique et politique du discours du conflit social. De plus, il existe un ensemble de travaux en sciences sociales parfois ignoré en science du langage qui, depuis les années 1980, s’intéressent aux processus de communication, de symbolisation et de construction discursive des significations dans l’action collective - une contribution particulièrement importante à l’étude des discours de l’action collective.
Le 14e numéro de la revue Argumentation et Analyse du discours a pour objectif d’explorer les dimensions discursives de l’action collective. Nous souhaitons approfondir notre compréhension scientifique et critique de la parole et des textes issus des processus et des pratiques sociaux comme la mobilisation et les protestations collectives ; la formation, le fonctionnement et la gestion des mouvements sociaux ; ou encore des activités plus organisées à l’intérieur des ONG (Organisations non-gouvernementales) ou des groupes d’intérêt. Nous nous intéressons à la manière dont le(s) discours de l’action collective permet(tent) d’un côté de la véhiculer et de la gérer (mobiliser, enthousiasmer, confronter des adversaires), et de l’autre côté, de construire, de formuler et de diffuser des idées, des symboles et des significations (revendications sociales, identités collectives, perception de la réalité sociale).
Modalités de soumission : - Les propositions peuvent être soumises sous la forme de résumés ou d’avant-projets de 1 000 mots (au maximum) dont l’acceptation vaudra encouragement mais non pas engagement de publication, jusqu’au 1er mars 2014. - Les auteurs des propositions serons informés des décisions jusqu’au 1er avril 2014. - Les propositions retenues devront être envoyées sous forme d’article (50 000 signes maximum, notes et bibliographies comprises) jusqu’au 1er septembre 2014. - Les manuscrits seront lus, avec intérêt, par le comité éditorial de la revue et puis envoyés anonymement à deux spécialistes pour une évaluation finale. - Les auteurs seront informés des résultats jusqu’au 1er novembre 2014. - Les articles acceptés pour publication devront être renvoyés, après corrections (le cas échéant), jusqu’au 1er janvier 2015. - La publication du numéro est prévue pour le 15 avril 2015.
Coordonnées : Eithan Orkibi, responsable du numéro – orkibi@gmail.com
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